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Conclusion

Il est désormais temps de conclure notre étude. Nous avons vu que les nombreux chefs spécialisés en cuisine moléculaire ont créé de nombreuses techniques innovantes, en particulier la sphérification, la gélification, l’émulsification, la pressurisation et la cryogénisation. Ces techniques utilisent des ingrédients spécifiques à la cuisine moléculaire, issus de produits naturels : l’alginate de sodium, le lactate de calcium, l’agar-agar, la lécithine de soja ou encore l’azote liquide. Ces multiples techniques entrainent en réalité des phénomènes physico-chimiques tels la polymérisation et la surgélation. Nous avons vu ensuite que le corps a besoin d'un apport nutritif précis pour être en forme. Il a besoin de nombreux nutriments contenus dans les aliments (sachant que certains ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme lui-même) pour être satisfait non seulement sur le plan  qualitatif mais aussi sur le plan quantitatif. Ainsi des lipides, des glucides, des protides, des vitamines et des oligo-éléments sont nécessaires. Il en faut toujours une certaine quantité et d'une certaine qualité. En cas de carence, des troubles graves peuvent survenir. Enfin nous avons compris grâce à ces différents éléments que la cuisine moléculaire présente différents avantages : elle permet une innovation culinaire toujours plus grandissante, mais elle aide également les industries agro-alimentaires à produire des plats préparés sains. De plus cette cuisine s’avère utile contre certaines allergies et pour les régimes (car les plats « moléculaires Â» sont peu caloriques). Mais user de cette cuisine pour un régime peut se montrer dangereux à cause des inconvénients de cette cuisine. Ainsi les additifs utilisés présentent un risque pour la santé s’ils sont consommés en trop grande quantité. De plus l’innovation qui était d’abord un avantage peut devenir un inconvénient en devenant une expérimentation excessive. Enfin l’azote liquide est de loin l’ingrédient le plus néfaste de la cuisine moléculaire. De ce fait, nous parvenons à la réponse souhaitée à notre problématique : la cuisine moléculaire est incapable de nous nourrir convenablement car les plats créés sont trop peu caloriques et certains additifs, utilisés en trop grande quantité, deviennent néfastes pour l’organisme. Ainsi si nous voulons que la cuisine moléculaire nous nourrisse à l’avenir, elle doit apprendre à allier esthétisme (un trait de base de cette cuisine), sécurité sanitaire et nutrition. Cette étude nous amène donc à une nouvelle problématique : quelle nouvelle cuisine réussira à s'imposer comme prochaine étape de la grande histoire de la gastronomie ?

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